L’histoire de la ferme du Moulinat

Un peu d’Histoire

 
 
C’est à la fin du XIXème siècle que tout a commencé.

Notre aïeuls, Jacques Lampuret, habitant de la commune de Loubens vit le domaine de Gères mis en vente par son propriétaire, Charles de Moulinard en 1898.

Monsieur Lampuret acheta alors le vieux domaine qu’il allait vivement transformer.


A une époque la France était prospère, nos campagnes connaissaient une réelle renaissance, celle-ci se fit remarquer aussi dans l’architecture ; tous les bourgs et hameaux se voyaient ressuscités.

 
 
 
 
Les Lampuret feront décidément de même ;
Jacques et son fils François Daniel entreprendront une « restauration » du domaine pour en faire une exploitation agricole moderne.


 
 
 
 
Le château sera tronqué des bâtiments agricoles érigés, métairie, granges, étables, chai et un séchoir à tabac unique en son genre qui sera alors bâti en pierre.

1914, la guerre éclata et cette ambiance foisonnante ne sera bientôt que nostalgie.

 
 
 
 
 
C’est dans les mains d’une femme que sera confiée la propriété;

 
 
Marie Jeanne Lampuret, épouse Fazembat.

Elle dirigea donc une exploitation agricole à l’image de celles de la région en ce temps-là ; oui une région de polyculture et d’élevages.

Les vaches laitières, les lapins, les volailles, les céréales, le tabac, les pommiers, les pruniers dentes et la vigne seront autant de production qu’elle dirigea d’une main de maître.


 
 
De l’union de Marie-Jeanne et Gérard Fazembat naquirent trois enfants, deux fils et une fille.

Durant toute leur jeunesse, les deux jeunes hommes travaillèrent sur le domaine qui avait bien changé depuis l’avant-guerre.

Ce sont ces deux frères, pionniers, qui firent venir le premier tracteur de la région.

 
 
 
Finalement c’est Roger l’ainé qui prit la succession.

Il possédait en son temps un des plus beaux élevages de bétail.

 
 
 
 
C’est aussi en ce temps-là que l’exploitation agricole allait connaitre un tournant historique.

 
 
Roger Fazembat et sa femme Denise Chaigne, comme il était coutume en ce temps-là produisaient pour leur consommation et celle de leurs sept enfants, légumes et petites volailles.

Dans le sud-ouest, le coq, roi de la basse-cour se fait facilement détrôner par le canard gras.

Ce suzerain était bien apprécié par la famille.


 
 
Un jour Denise et une poignée femmes locales montèrent ensemble une petite coopérative qui connaitra rapidement son heure de gloire,

c’était la naissance de Palmagri à Auros.


 
 
 
En 1989, ce sera au tour de Philippe de prendre la relève, il réorganisera la propriété et cessa la vigne. A tous justes vingt ans, le voilà à la tête d’une entreprise de prestation agricole.

Et il rencontra son épouse Céline, ensemble ils auront pour but d’accueillir du public à la ferme, c’est la fin de l’attachement à Palmagri et une fois de plus le début d’une longue aventure, La Ferme du Moulinat nait.

Son nom est emprunté au lieu-dit devant le château, lui-même une déformation du nom de Moulinard, ancien propriétaire.

Ils installèrent rapidement une salle de gavage pour produire sur la propriété ces chers animaux. (Ils produiront de 4000 canards par an à 24000 dès 2010).


 
 
 
 
 
C’est en 2001 que le grand public sera accueilli, il pourra alors apprécier les produits frais ou cuisinés, issus de la ferme.


 
 
 
L’année 2005 va voir, dans nos campagnes, émerger les marchés des producteurs du pays auquel nous serons présents et qui feront bien des émules.

Sur la ferme également, les festigrillades s’établirent.


C’est en 2010 que sur la ferme des haies furent implantées pour la biodiversité tout comme l’agroforesterie sur 6 hectares.

 
 
 
2013, Amélie et Paul s’installèrent au côté de leurs parents, avec un regard plus actuel, ils entreprendront la reconversion en bio des cultures. Ils pratiquent une rotation de culture de plus d’une dizaine de céréales.

 
 
 
Le Sud-Ouest de la France sera touché en 2015 par le virus de la grippe aviaire ; Céline, l’épouse de Philippe quittera la ferme. On observera une diminution imposée de la production de canard gras.

 
 
 
 
Alors que la production est mise en péril, c’est une fois de plus une métamorphose. De plus en plus de mariages se font à la ferme, l’activité de traiteur fermier se développe tout comme la vente en direct des céréales.

 
 
 
 
Les premières céréales seront transformées en 2017, ces dernières sont pressées à froid et offre de remarquables huiles biologiques.

Ensemble continuons à écrire cette histoire !